Ces derniers mois, les organisations se sont transformées et ont muté vers davantage de souplesse. Si la crise sanitaire a pointé du doigt la recherche de sens pour les collaborateurs et l’envie de plus d’hybridation dans leur travail, une étude du cabinet BGC et de l’ANDRH vient confirmer que ces aspects seront, demain, parfaitement intégrés à la vie de l’entreprise.

Le télétravail continue de séduire

Des hésitations et des réticences, il en existe encore pourtant nombreuses sont les entreprises (quand l’activité le permet) ayant adopté une nouvelle organisation du travail reposant sur une plus grande flexibilité. En première ligne des mesures phares : le télétravail.

D’abord contraintes par les obligations légales de la pandémie, les entreprises l’avaient appliqué en urgence pour finalement l’appréhender petit à petit - pour un certain nombre - de la meilleure façon qu’il soit. S’il est difficile de connaître le nombre exact l’ayant mise en place, forcé de constater que le concept séduit.

Autant du côté des dirigeants que des collaborateurs. Les premiers voyant l’intérêt à proposer ce mode de fonctionnement pour obtenir de leurs salariés épanouissement, engagement, investissement et performance. Pour les seconds, il s’agit d’une réponse à ceux qui désirent plus de souplesse et une meilleure gestion du temps. Une façon ainsi de concilier la vie personnelle avec la vie professionnelle.

Un nombre de télétravailleurs qui va continuer à augmenter

Un travail hybride qui continue de se diffuser toujours un peu plus donc et pourrait devenir la norme demain. Alors que la démarche n’était qu’épisodique il y a encore deux ans, l’étude du cabinet BCG et de l’Association nationale des DRH vient confirmer la pérennité d’une tendance observée jusque-là.

Plusieurs données montrent que les télétravailleurs augmenteront d’ici à 2025. Le nombre moyen de jours télétravaillés par semaine pour les salariés concernés seraient au nombre de deux, estiment 46 % des DRH et RH. Tandis que 39 % des répondants prévoient a minima un jour par semaine (soit huit points de plus qu’en 2020).

En avril 2021, une autre enquête de BCG confirmait cette dynamique avec 87 % des salariés disant vouloir travailler au moins un jour par semaine. Ce qui pourrait bien être une réalité dans les mois à venir. Enfin le tout télétravail, c’est-à-dire cinq jours par semaine, ne sera pas monnaie courante. Seulement 1 % des professionnels l’envisagent.

La priorité : réussir à garder le lien avec l’entreprise

Les organisations du travail poursuivent ainsi leur mutation. La perception du travail à distance change et les pratiques aussi.

  • 40 % des sondés déclarent avoir ouvert davantage de postes au télétravail ou alors y réfléchissent.
  • 76 % des répondants pensent d’ailleurs que proposer des modalités de travail hybride est important, voire indispensable, note l’étude réalisée en février dernier auprès de 588 répondants.

Seule inquiétude soulevée par les DRH et RH : avec la généralisation du télétravail, le risque de perte de sentiment d’appartenance et de cohésion d’équipe entre les individus en télétravail et les autres pose question. Aux managers et RH d’assurer alors ce travail. Un rôle qui prendra toujours plus de poids demain avec le besoin de donner plus de sens et de motivation à leurs collaborateurs, de savoir encore mieux déléguer, de monter en compétences leurs équipes ou encore de fixer des objectifs clairs et atteignables pour chacun. Des priorités afin de garantir la performance de l’entreprise.

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