par Les terribles lundis
L’avez-vous déjà ressenti, ce sentiment las et morose, en fin d’après-midi le dimanche ?
Les courses et le ménage fait, voilà le weekend déjà filé entre vos doigts. À peine détendu, voilà que le stress de la semaine de travail à venir vous saute à nouveau à la gorge.
Au lieu de rattraper quelques heures de sommeil ou vous relaxer avec vos proches, vous pensez déjà à tout ce que vous allez devoir accomplir dans les jours qui suivent pour ne pas vous attirer les fureurs de votre boss.
Bref, toute la joie et l’innocence du weekend semble déjà avoir disparu pour ne laisser place qu’au stress et à la frustration.
Si l’arrivée des lundis vous provoquent une telle appréhension, rassurez-vous : vous n’êtes pas les seuls.
Les équipes de Zety sont en effet allées à la rencontre de plus de 1000 employés afin de leur demander leur opinion sur le jour fatidique qu’est le lundi. Disons tout de suite que ce n’est pas leur jour préféré.
Le jour de la semaine le plus détesté
Ça ne surprendra personne : les lundis n’ont pas beaucoup de fans. 41 % des répondants à l’enquête déclarent en effet que le lundi est le jour de la semaine qu’ils détestent le plus.
Pourquoi une telle animosité ? Selon 80 % d’entre eux, le lundi est tout simplement le jour le plus stressant de la semaine. On peut facilement les comprendre : qui dit nouvelle semaine de travail, dit quantité de nouvelles tâches à accomplir.
Les lundis sont souvent des jours chargés de réunions, le jour où on fait le point avec ses supérieurs et ses collègues, où on discute des résultats de la semaine passée et de ce qui doit être accompli dans celle qui arrive. Bref, les attentes sont dressées, et cela peut en faire paniquer plus d’un ou une.
Pour ne pas arranger les choses, beaucoup d’employés se sentent léthargiques à la sortie du weekend. Pas facile de se réveiller les méninges et de se remettre au boulot. C’est peut-être d’ailleurs pour cela que les employés interrogés disent préférer les mardis aux lundis : le deuxième jour de la semaine, notre productivité est déjà engagée et il est plus facile de se motiver à bosser.
Enfin, ne nous méprenons pas : le stress infligé par les lundis n’est pas seulement causé par la perspective de retour au boulot elle-même. Pour beaucoup, ce qui est le plus dur est de devoir se retrouver avec des collègues et supérieurs qui ne nous respectent pas, ou pire, qui nous maltraitent. De quoi avoir une vraie phobie des lundis.
Et les autres, alors ?
Si les lundis ont de nombreuses raisons de nous causer du souci, nos répondants ne sont pas particulièrement conquis par les autres jours de la semaine : 24 % des interrogés disent avoir une mauvaise journée au boulot plus d’une fois par semaine.
Et à la surprise de beaucoup, ce sont les mercredis qui ont reçu la palme du pire jour de la semaine, c’est-à-dire du jour le plus susceptible de leur causer du tort.
Bizarre ? Pas vraiment. La raison derrière ce choix est toute simple : si les lundis nous stressent pour des raisons d’ordre principalement psychologique, les mercredis sont souvent les plus chargés en termes de travail pur. C’est le milieu de semaine, c’est-à-dire que les employés doivent accélérer le rythme pour soit rattraper le retard accumulé en début de semaine, soit s’assurer de ne pas être trop chargés le vendredi quand l’énergie leur manque.
Interrogés sur ce qui cause une mauvaise journée au travail, les interrogés nous ont d’ailleurs confirmé qu’il s’agit bien d’un problème de charge de travail élevé, ou de tâches difficiles à accomplir.
Mais puisque le boulot ne fait pas tout, ils nous ont aussi précisé que dans presque la moitié des cas, une mauvaise journée peut tout simplement être provoquée par des problèmes sans lien direct avec le travail, et cela n’est ni la faute des lundis, des mercredis et encore moins des vendredis…
Conclusion
C’est un fait : personne n’aime les lundis. Mais les autres jours de la semaine de travail ne font pas l’unanimité non plus.
Quelle est la solution ? Arrête de travailler complètement ? Ce n'est pas pour demain.
Une solution souvent proposée est de réduire la semaine de travail à 4 jours. Après tout, qui n’aime pas les longs weekends ?
Pour nos répondants, cette solution n’est pas satisfaisante. Qui dit moins de jours de travail, dit journées de travail plus longues pour compenser.
S'il n'y a pas de scénario idéal, les répondants à l’enquête de Zety préfèrent encore une semaine de 5 jours, mais avec moins d'heures travaillées. Un lundi qui finit à 15 h, ça devrait faire l’unanimité, non ?