Il convient de distinguer la situation dans laquelle l’étudiant vient de son pays d’origine pour effectuer son stage et celle dans laquelle l’étudiant effectue déjà ses études sur le territoire français. A noter que ces hypothèses visent la situation de l’étudiant étranger non ressortissant de l’Union européenne.

Ainsi, les étudiants qui suivent un enseignement ou une formation dans leur pays d'origine peuvent, dans ce cadre, venir en France pour y accomplir un stage ou une formation en entreprise. Le stagiaire n'ayant pas un statut de salarié, il n'a pas besoin d'autorisation de travail.

La relation est obligatoirement tripartite et fait l'objet d'une convention établie entre un stagiaire, l'établissement de formation ou l'employeur établi à l'étranger et l'entreprise d'accueil en France ou l'organisme de formation (une convention type figure sur le site http://travail-emploi.gouv.fr ). La convention de stage signée par les parties est transmise au préfet du département dans lequel se déroule le stage à titre principal par lettre recommandée avec demande d'avis de réception au moins 2 mois avant le début du stage. Cette transmission est effectuée soit par l'entreprise, l'organisme de formation ou l'établissement public de santé ou l'organisme de formation qui souhaite accueillir le stagiaire.

Le préfet vise la convention dans les 30 jours suivant sa réception. Il la transmet à l'étranger (pour les formalités d'entrée en France et d'obtention du visa) et en informe la personne qui la lui a transmise.

Dans la seconde hypothèse, si l’étudiant stagiaire est régulièrement inscrit dans un établissement français et qu’il dispose d’un titre de séjour valide, aucune formalité particulière n’est à accomplir du fait de sa nationalité.